Friday, February 29, 2008

 
Balda Lupaxi, bilan!
Cela fait maintenant une semaine que nous sommes parties de Balda Lupaxi. Nous avons terminé la maison que nous avons retappée avec de la terre crue et ensuite peinte plusieurs fois. Il a été plutôt difficile d´avoir en main les matériaux et les outils nécessaires, mais nous y sommes arrivées. Nous gardons de bons souvenirs de Balda Lupaxi concernant la culture, la langue, la beauté des paysages, mais nous savons qu´il reste beaucoup à faire et à améliorer.

Tuesday, December 18, 2007

 







de voyage, et moi-même. À l'aéroport.








L'intérieur de l'appartement à Quito chez Ecotrackers































Route vers Zara PolloDans le camion de lait vers Zara Pollo,







































































petit garçon de la maisonnée (Zara Pollo)






















La nacelle, route vers Makuma, Phillipe

Nos amis les arbres, en route vers Makuma, Anne et moi









La maison du chamane, avec Anne et Phillipe Les parties de foot de














Makuma, avec Anne et Phillipe


Mon désir d’entrer en contact avec une autre culture a trouvé ses débuts en Équateur. Ce voyage représente pour moi le premier pas vers une vie d’Aventures. Heureusement, l’Équateur, à l’image de l’Amérique latine, fut une terre vraiment accueillante et très à mon goût.
Je suis arrivé à Quito en octobre 2001 en compagnie d’une amie que j’ai connu dans le monde du spectacle. Je travaillais comme éclairagiste et elle était clown lorsque nous nous sommes rencontrés à Québec. Par le biais d’une auberge de jeunesse à Quito, nous avons rencontré un autre Québécois nommé Phillipe, le lendemain de notre arrivé au pays. Il nous a tout de suite conseillé de prendre contact avec Ecotrackers. Selon lui c’était la meilleure façon de vivre un voyage en Équateur qui se déroule près des gens. Nous nous sommes donc inscrits chez Ecotrackers pour pouvoir planifier un premier voyage dans le pays. La Fondation nous a aidé en nous louant un pied-à-terre à Quito, où nous avons pu partager avec d’autres volontaires. C’est d’ailleurs un très bon souvenir, une sorte d’auberge espagnole. Toute une communauté internationale s’y échangeait leurs personnalités culturelles, dans la langue du pays qui nous accueillait. Déjà, je peux dire qu’à elle seule, cette ambiance valait à la Fondation un remerciement profond car il s’agissait pour certains voyageurs résidents d’un premier pas vers l’ouverture sur le monde.



Premier Voyage Ecotrackers ( 8 jours ) Zara Pollo

Le premier village choisi fut Zara Pollo (je ne suis pas sûr de la synthaxe), qui devait probablement être composé uniquement de la famille qui nous accueillerait. Au bout d’une route sinueuse à bord du camion qui effectuait la livraison et la perception du lait, nous avons abouti à la fin de la route avec les cruches de lait vides, où notre ami, le père de famille, nous attendait avec son âne. Nous avons poursuivi sur des sentiers jusqu’à sa maison. Cette maison restera pour moi gravée dans mon esprit comme étant symbole d’un lieu où je serais toujours le bienvenu, un lieu simple et plein de bonheur.
Les enfants, une petite fille et son frère (4 ou 5 ans pour les deux) nous on approché sans jugement ni gêne apparente. La femme de la maison, elle, était comme notre mère à nous aussi. Les journées que j’ai passé en leur compagnie se sont toutes déroulées dans le naturel de leurs habitudes de vie : promenades en forêt dans les lieux qu’ils affectionnent, traite des vaches, cuisine, repas en famille, etc.
Le matin, en compagnie des enfants qui trimballaient leur tasse respective, nous allions traire les vaches avant même que le soleil ne se lève. Les enfants donnaient leur tasse à leur parent pour recevoir un peu du lait chaud. C’était très intime. Le jour, nous jouions avec les enfants, et les enfants avec les poules. Les deux chiens de la maisonnée avaient deux rôles distinctif dans l’apprentissage moral des enfants : l’un était feo (mauvais) et l’autre bueno (bon). J’ai réalisé à ce moment-là que dans ce petit paradis perdu, ce serait la première conception du bien et du mal que les enfants percevraient et j’ai trouvé ça parfait. Un chien de bon caractère et un autre qu’il faut traiter avec prudence.
Depuis l’avènement de la route et du camion de lait, notre hôte était beaucoup plus heureux : il pouvait ainsi gagner plus de 6 heures pour lui-même et sa famille. Avant il se devait de marcher des heures avec son âne portant ses cruches.

Cette semaine dans la vie de cette petite famille m’a permis de connaître ce qu’était un foyer, une famille, un gagne-pain, la préparation d’un déjeuner pour toute une famille et des jeux d’enfants. Les enfants de ce couple étaient heureux et jouaient avec n’importe quoi et étaient tellement habitués à attraper une poule que moi-même je ne pouvais pas en faire autant avec mes 19 ans. L’important dans les bâtiments n’était pas nécessairement que toutes les craques des murs soient comblées, mais qu’il y ait un toit solide au-dessus de leur têtes.

La chaleur de leur foyer et leurs sourires ont changé ma vie pour toujours.

Deuxième Voyage Ecotrackers ( 13 jours ) Makuma

Nous sommes revenus vers la grande ville et avons retrouvé tous ses attributs et aussi le temps qui passe. Pour moi et ma compagne de voyage, il y avait un objectif que nous devions combler dans les temps qui nous restaient pour notre séjour en Équateur, celui d’aller dans la jungle y rencontrer la Nature et les êtres qui y vive. Ecotrackers nous a proposé une route à suivre. Nous devions nous rendre à Puyo et y rencontrer un homme qui nous indiquerait où notre volontariat pourrait être utile. Nous avons suivi ses indications et nous avons cheminé encore une fois jusqu’à la fin d’une route. Le bus n’allait pas plus loin, mais ses passagers avaient encore une longue marche devant eux. Il nous fallait trouver de l’aide pour nous guider et c’est sans difficulté qu’un habitant du village voisin de celui où nous allions, a accepté gentiment de nous guider et surtout, de nous attendre. Cette marche, que nous allions compléter en 6 heures, eux, ils l’auraient parcourue en moins de 3 ! Nous avons traversé un fleuve dans une nacelle suspendue, marché dans des pentes boueuses, écrasés par nos sac à dos trop lourds, nous avons traîné de la patte, mais ils nous on attendus!
Sur ce sentier j’ai croisé des arbres épineux, des flaques de boues à la place du sol, un troupeau de vaches comportant le taureau le plus immense que j’ai jamais imaginé, des arbres aussi vieux que le pays lui-même, et aussi, un guerrier, un vrai.

Il devait être le « héros des villages ». Il s’agissait d’un jeune homme, simplement éveillé, prêt à recycler des batteries, à installer des panneaux solaires, à préparer psychologiquement ses pairs aux impacts du tourisme, à se battre pour ne plus voir des bouteilles vides coca partout, bref, un visionnaire en action. C’était notre guide et il nous a mené jusqu’à notre maison d’accueil.

Nous n’avons eu qu’à mentionner le nom d’un certain senor et instantanément on nous a logé et nourris à bien peu de frais. Le lendemain, nous étions déjà prêts à rencontrer un homme qui allait nous faire visiter le village. Nous avons mangé avec sa famille, à sa table et nos intérêts étaient communs : apprendre l’un sur l’autre et découvrir la langue de l’autre. Aussi nous avions un autre point d’intérêt commun : les plantes. Cet homme semblait connaître toutes les plantes que je pouvais désigner et ses enfants semblaient en connaître beaucoup eux aussi. Il fut assez humble et gentilhomme pour me proposer de rencontrer le chamane du village pour continuer la découverte de leur culture. Nous avons ainsi vécu quelques jours en retrait avec eux, découvrant ainsi sur la chasse, la pêche, la cuisine et l’éducation de leurs enfants. Encore une fois, c’est à cause de leur simplicité crue que j’ai dû admettre que mes systèmes de valeurs allaient encore en prendre un coup. J’ai aimé le fait qu’ils se déplacent à la nature pour s’y nourrir et y cuisiner plutôt que d’aller y chasser puis ramener la nourriture à la maison. Mon cœur souhaite que leurs générations à venir perpétuent cette culture à leur façon en se rappelant toujours de cette saine simplicité et cet immense respect pour la nature.

Le retour au village fut aussi drastique que celui entre Zara Pollo et Quito ! Nous avons du admettre que le chamane et sa famille vivaient réellement selon un très ancien mode de vie et que la vie du village en comparaison avait beaucoup plus en commun avec ce que j’avais toujours connu. Nous avons alors retrouvé les enfants et la partie de foot habituelle. La réalité, c’est qu’il ne perdent pas leur temps à flâner ces enfants : ils deviennent si bons à ce sport qu’il en est presque intimidant de jouer avec eux! L’école révèle qu’ils apprennent trois langues. Le shuar, qui est le dialecte portant le même nom que leur peuple, l’espagnol et l’anglais. Tout cela m’impressionne car il y a bien des écoles en Amérique du Nord où l’on ne se donne la peine d’enseigner qu’une seule langue!



Tous les moments que j’ai passé avec ces enfants m’ont appris beaucoup de choses : juger et observer sont deux choses différentes : les yeux d’un enfant qui n’a jamais vu un touriste et qui le regarde comme une nouvelle bestiole sont doux. Ceux d’un enfant dont les parents ont transmis le terme « gringo » ne regardent même pas.

Tout cela s’est passé très vite et en un clin d’œil, nos onze semaines de séjour étaient sur le point de se terminer. Au début, nous n’avions rien prévu, sauf de parcourir l’Équateur, le Pérou et la Bolivie et reprendre l’avion à partir de Lima. Résultat, nous avons traversé le nord du Pérou en grande vitesse pour attraper notre vol, avec le sentiment d’avoir pu passer notre vie en Équateur.

Avec Ecotrackers, j’ai le sentiment d’avoir utilisé mon temps précieux d’une façon inespérée, en allant visiter des gens plutôt que des hôtels et d’autres lieux conçus pour les touristes ne cherchant que le confort.

À tout moment, je ressens que je reviendrai, pour offrir quelque chose en retour, en guise de remerciement d’avoir changé ma vie en me donnant de vrais espoirs.


Maxime Paquette

Volontaire Ecotrackers octobre-novembre 2001

Saturday, October 27, 2007

 
“ SI ME HUBIERA CASADO” Por Melinda Savic
VERSION AUDIO VISUAL



Introducción SONIDO Entra música andina de zampoñas que sube y queda de fondo
IMAGEN Una foto de Baldalupaxi con el Chimborazo, y texto del Título
“ SI ME HUBIERA CASADO” Por Melinda Savic

SONIDO: Fade in del ruido del tráfico en el Terminal terrestre que queda en fondo.
ESCENA 1: Melinda llega al Terminal Terrestre de Quito en la Mañana y busca en la ventanilla de la Compañia de Buses Turismo a Cuenca un puesto para viajar.


NARRADOR: Mardi, le 2 octobre 2007, 11h30 du matin, Terminal Terrestre, Quito, Ecuateur, moi, une jeune fille de la Bosnie qui habite aux Etats-Unis et qui est en Ecuateur pour un travail de bénévole, je suis à la recherche d’un bus qui va à Balda Lupaxi, un lieu inconnu dans la Sierra écuatorienne, un lieu inconnu pour moi au moins. Je suis en train de contrôler les bus pour Cuenca car il paraît que je suis la même route. Bingo! J’achète mon billet et je vais où le bus attend,…Ah..ah, on dirait que je ne suis pas la seule qui ne connaisse pas l’endroit, le chauffeur n’a aucune idée où je vais. Il repart à la fenêtre de vente.
CHOFER. ¿Dónde queda Balda Lupaxi? C’est où Balda Lupaxi?
VENDEDOR: ¿No sabrás? ¡En la curva unos cinco minutos antes de Guamote! Tu ne sais pas? Au virage à un peu près cinq minutes avant Gaumote!
CHOFER ¡Ahhh! Bien bien Suba no más señorita Ahhhhhh! . Ahhhhhhhh! D’accord, d’accord. Vous pouvez monter mademoiselle.
NARRADOR Et moi, toute heureuse: “En fin!”


SONIDO: En fondo el ruido del bus.
ESCENA 2 Desde el interior del bus el paisaje que va pasando por la ventana de Melinda que descubre la salida de Quito y luego de la Sierra con su avenida de los volcanes.
NARRADOR Bientôt, nous partons de Quito, bon c’est ce que je crois, car le chauffeur n’arrête pas de faire des stops pour que plus de monde puisse entrer, mais bon, moi je reste tranquille, ce qui m’intèresse c’est de voir ce qui m’entoure, alors j’ouvre ma petite fenêtre et je me plonge dans mon propre monde.

SONIDO: El bus que y se detiene el ruido del motor. Se escuchan voces de la gente que entra.
ESCENA 3 En el interior del bus las personas que suben buscan asientos o se acomodan de pie.
NARRADOR Un defile de paysages et de villages s’offre à moi mais ce qui m’intèresse le plus c’est les gens, quelque chose qui me fascine depuis un bon moment déjà. Une chose qui saute aux yeux c’est la différence entre riches et pauvres, on dirait qu’il n’y a pas de classe moyenne. Je vois une femme qui porte un business suit, une femme d’affaires, seulement qu’elle porte le business suit au milieu de rien, dans un village où je ne vois aucun immeuble qui fasse croire que c’est un immeuble de business et je me demande: “Mais pourquoi? Pour quoi faire?”

SONIDO: El bus para otra vez
ESCENA 4: Ahora el pasillo es ocupado momentáneamente por vendedores callejeros gritando : “Seco de pollo.” “Fruta: mango, uvas, naranjas.” “Empanadas, pan de leche, pan dulce.”
NARRADOR: Et je me mets à penser: “Mais pourquoi est-ce que j’ai apporté de la bouffe?” Je pense que c’est à cause de mes quatre années d’université et de mes voyages fréquents depuis New Hampshire jusqu’à Michigan et viceversa dans lesquelles c’est mieux d’apporter sa propre nourriture pour éviter les prix exorbitants et le goût moins que bon de la nourriture que l’on pouvait acheter pendant les rares et courts arrêts que le chauffeur faisait.

SONIDO: La música de un pasillo ecuatoriano mezcla con el ruido del motor
ESCENA 5: En el interior del bus el hombre que trabaja como controlador, pasa para pedir los pasajes a los que entraron.
CONTROLADOR: Pasajes por favor Vos billets s’il vous plaît.
MELINDA: Aquí tiene….¡Señor, señor! ¿Me puede avisar cuándo tengo que bajar porque yo no tengo ni idea? Por favor. Le voici…Monsieur, monsieur! Est-ce que vous pouvez me dire où je dois sortir car moi je n’ai aucune idée? S’il vous plaît.
CONTROLADOR ¿ En Guamote?
MELINDA: En Balda Lupaxi. Un poquito antes, así me dijeron. In Balda Lupaxi. On m’a dit que c’était un peu avant.
CONTROLADOR: ¡Ah! Ya. D’accord.
NARRADOR Alors je me dis: “Cool alors, je n’ai plus besoin de m’inquieter au tant”

SONIDO El ruido del bus y su música se va como escapando de alguna una culpa.
ESCENA 6 Es tarde, en Guamote junto a la gasolinera queda Milinda con sus maletas que mira desaparecer la máquina que la trajo
NARRADOR Un peu plus tard, …, littéralement, le même home me fout dehors et part sans me dire où je me trouve et moi, comme il y avait des jeunes gars entrain de me regarder, et comme je savais que le directeur du programme de Balda Lupaxi est un home, je dis:
MELINDA: ¿Baltazar?
PERSNA 1: No
PERSONA 2: No Non
NARRADOR: Les gens commencent à se rassembler au tour de moi car ils voyaient qu’il y avait une sorte de commotion,…et moi:
MELINDA: Balda Lupaxi?
PERSONA 3 ¿Qué? ...No conocemos. Quoi? Nous ne connaissons pas.
PERSONA 4 “¿Qué pasa?” Qu’est-ce qui se passe?
PERSONA 1 Que está perdida . Elle est perdue.
NARRADOR Et maintenant, comme tout le monde savait mon histoire, au lieu que moi j’aie besoin de répondre, c’est eux qui le faisait.


SONIDO Va creciendo el murmullo de personas que comentan
ESCENA 6: En la gasolinera Melinda está rodeada de un grupo de curiosos
NARRADOR Une dame qui était en train de vendre de la nourriture à laisser son post et s’est approchée à la foule pour aussi savoir et, ni un ni deux, elle me propose:
MUJER. ¿No quieres venir a quedarte en mi casa? Tu ne veux pas venir rester chez moi? Tu pourrais te marrier avec un de mes fils.
MELINDA :! HA! HA!
NARRADOR: . Moi, j’étais en train de rire, ben, je ne m’attendais vraiment pas à ça. Je crois que j’ai eu plus de chance car je parle l’espagnole, parce qu’ils m’ont vraiment bien accueillie. MELINDA: ¿Dónde hay un lugar para llamar?
PERSONA 1: Aquí no hay ahora ya es tarde C’est trop tard déjà, il n’y a rien d’ouvert à cette heure-ci.
NARRADOR . Tout à coup, une jeune femme indigène qui portait son bébé au dos, sort son téléphone portable and comme moi j’avais le numéro de Baltazar, ben elle l’a appelé.
MUJER 2 ¿Señor Baltazar? Aquí hay una señorita preguntado por usted... Si.... Está en la gasolinera de Guamote…. Dice que venga a recogerla por favor. Il y a une jeune fille ici qui vous recherché. Elle est à la pompe de pétrole de Guamote…. Elle dit que vous veniez la chercher s’il vous plaît. Mais Baltazar lui dit qu’elle me dise que je prenne un bus pour la Providencia, qu’il m’y attend.
NARRADOR. Un moment plus tard, Baltazar la rappèle.
MUJER 2 ¡Alo! Si aquí está en la gasolinera todavía. Ya .. ya entonces usted está llegando y que yo lo espere aquí no más. Hallo! Oui, elle est encore à la pompe de pétrole. D’accord,..d’accord, alors vous êtes en chemin et qu’elle vous attende ici, rien de plus. Sonido:

ESCENA7: Es mas tarde en la gasolinera Melinda y la mujer se muestrasn impacientes.
SONIDO Nuevamente suena el celular
MUJER 2 Aló....Si....Que le siga esperando porque se bajó en la otra gasolinería y como no vio a nadie, dice que ya viene.... Hallo! Il dit que vous l’attendiez encore car il est descendu dans l’autre pompe de pétrole et comme il n’a vu à personne il dit qu’il arrive.

SONIDO Se oye una respiración agitada y pasos sobre el cemento
ESCENA 8 Baltazar llega corriendo, por fin Meilienda lo ve por primera vez.
MELINDA ¿Baltazar?
BALTAZAR Sí, soy yo, Bienvenida Oui, c’est moi. Bienvenue.
MELINDA Por fin que bueno que llegó. Finally, Enfin, je suis contente que vous soyiez là.

SONIDO En medio de pitos prolongados y fugaces, nuevamente el ruido de un motor se detiene en al lugar .
ESCENA9 Baltazar ayuda a Melinda a subir al bus con sus maletas.
NARRADOR. Bon, nous avons pris le bus et nous sommes enfin arrives à l’arrêt de Balda Lupaxi.

SONIDO: Entra música de zampoñas mezcladas con ladridos de perros se le viene a los oidos de melinda desde alguna casa
ESCENA 10 El crepúsculo del atardecer en el camino ilumina la entrada de los dos en Baldalupaxi
NARRADOR: Nous avons dû marcher pendant un peu près 15 à 20 minutes jusqu’à la maison. En chemin, nous avons parlé pour mieux nous connaître, pour voir ce que la communité faisait avec son projet de développement et aussi de ce que moi j’étais venue pour faire. SONIDO: Pasos sobre la tierra y ladridos de perros

SONIDO Se ecucha los pasos sobre tierra y a perros que los denuncia al pasar.
ESCENA 11 Del atardecer en los caminos del poblado van saliendo al camino niños con sus perro que a los que la visitante les llama la atención.
NIÑOS: “Gringuita” “Gringuita.” “Gringuita.”
NARRADOR Plus d’une fois, les enfants qui jouaient devant leur maison m’ont appelée ainsi. Au début, ça m’a fait rire, ben à Quito, je n’avais pas ce problème, mais après, ça a commencé à m’énerver, mais bon ça c’est une autre histoire,…


SONIDO La música de tecnocumbia en fondo identifica los gustos familiares
ESCENA 12 Interior de la casa de Baltazar la nueva musica bailable anima la vida del grupo
NARRADOR:Nous sommes arrivés à la maison et Baltazar m’a montré ma chamber, j’y ai laissé mes affaires.


ESCENA 13. Baltazar y Melinda caminina en la noche cubriendose del frio, tras la luz de una linterna, hasta una casa donde un perro advierte su llegada.
SONIDOS El viento que sopla como espiritus sacándon extraños de su reino. Se oye golpes en una puerte se abre luego rechinando, hasta dar paso al sonido de una radio en lengua quichua.


ESCENA 14. En el interior de la casa dos personas les reciben
LUIS Y VICTORIA: Buenas noches, bienvenidos, Adelante por favor
NARRRADOR . Nous sommes allés dans l’autre maison dans laquelle vit un couple de jeunes, Luis et Victoria, avec leurs enfants, Pacari et Cintia.
BALTAZAR. Bueno Melinda aquí es que vas a comer cada día. Bon, Melinda, c’est ici que tu vas venir pour manger tous les jours. ¿Quiere unas aguitas? Est-ce que tu veux une “agüitas”?
NARRADOR: En premier, je ne savais pas ce que ça voulait dire exactement, mais c’est comme ça qu’ils disent pour le té chaud.
MELINDA: Claro. Biensûr.
NARRADOR Biensûr que j’ai dit oui, surtout que les plantes viennent de là même, de devant la maison. Quand il m’a servie, je me suis dite: “Oh! Oh! Les parasites arrivent,” ben avant de partir de Quito, on m’a dit que j’allais avoir des problèmes d’estomac, car là, dans la Sierra, l’eau commence à bouillir à 70ºC ce qui permet aux parasites de survivre, mais bon, je ne pouvais pas éviter les liquides pendant mon séjour, alors j’ai bu, rien de plus. J’ai fait la connaissance de la famille, on a mangé, et après au lit.

SONIDO: Al viento de la noche se suma el canto de un gallo
ESCENA 15 En el cuarto por entre las luces del amanecer Melinda trata de dormir cubriéndose de pies a cabeza.
NARRADOR Ben, pffffff, quelle nuit! Le froid, horrible! Je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit. Le pire, c’est que ça m’a rendu encore plus nerveuse d’essayer de toutes mes forces de m’endormir, mais rien du tout, ça n’a pas marché. Avant de m’en rendre compte, le coq était en train de chanter.

SONIDO: Música andina de un rodador llega de algunoa parte
ESCENA 16 Desde el rostro de mujeres y niños se van viendo las actividades del pueblo en sus siembras, las ovejas son llevadas a los pastizales, las vacas ordeñadas, los burros salen a traer las pacas de cebada y leña el cuidado de los animales, La alegría de los juegos con peros y ruedas. Se ve el sol pintando los campos de quinua y cebada y el anochecer en los Andes con la nieve enrojecida el volcan Chimborazo.
NARRADOR Une routine s’est formée. Pendant le jour, on allait visiter les choses intéressantes que l’endroit et ses alentours offraient, et puis, je donnais mon opinion à Batazar car j’ai eu la chance de vivre dans plusieurs pays déjà. Pendant la journée, tout allait bien. SONIDO: sonido de videos.

SONIDO Hay una musica indigena de fiesta.
ESCENA 17 La familia y Melinda estan viendo el video de un matrimonio indígena entre comentarios y risas en quichua.
NARRADOR: Plus tard le soir, avant de manger, on regardaient de videos de la region, ou bien du “quartier” comme Luis l’a dit. SONIDO. Viento y pocos ladridos de perros a la distancia

SONIDO. Los vientos frios que aterran reunen a Melinda y Baltazar en una conversación.
ESCENA 18 Mientras la noche anuncia la tortura en el cuarto el indígena que le da más cobijas .
NARRADOR: Et après, le moment que j’appréhendais toute la journée arrivait: le temps d’aller au lit, car même qu’ils me donnaient chaque fois de plus en plus de couvertures, rien ne marchait. Quand je m’endormais, ce n’était que pour deux heures au maximum. SONIDO: Tormenta eléctrica.

SONIDO DE LLUVIA que se mezcla don una musica instrumental de alegre paz y con risas
ESCENA 19 : La lluvia sobre los campos despierta la alegría de la gente que la espera para iniciar las siembras.
NARRADOR: Après trois, quatre jours, la saison pluvieuse a commencé alors maintenant, je ne pouvais même plus me réchauffer pendant le jour, ce qui a commencé à me mettre de mauvaise humeur.

SONIDO: El bullicio de niños en la escuela va desapareciendo
ESCENA 20 : La escuela como el nido humamo que se ve indefenso el paisaje montañoso

SONIDO: MELINDA EXPLICANDO Y NIÑOS PREGUNTANDO
ESCENA 21 Interior del aula Melinda en clases enseñando a los niños a dibujar. NARRADOR El lunes 8 de octubre, fui a la escuela a enseñarles algo de arte a los niños y es lo que más me gustó de toda mi estancia, así que los ánimos subieron otra vez porque se suponía que lo haría toda la semana. On Monday, October 8th, I went to the school to give some art lessons to the kids which is what I liked the most of my stay there, so that my mood got better again, especially because I was supposed to do it the entire week. Le lundi, 8 octobre, je suis allée à l’école pour leurs enseigner quelque chose d’art aux enfants ce qui m’a plu le plus de tout mon séjour, et ça m’a mise de bonne humeur de nouveau, surtout que j’étais supposée le faire toute la semaine.

SONIDO: La música de tecnocumbia baja lentamente y subae el ruido de la lluvia que queda en el fondo
ESCENA 22: Habitación de Melinda. Entra Baltazar mojado
BALTAZAR: ¿Cómo estás Melinda ? How are you Melinda? Comment vas-tu Melinda? MELINDA: Con mucho frío Very cold. Très froid.
BALTAZAR: Al parecer el viaje para ver al curandero cerca del Chimborazo no creo que se pueda hacer por la lluvia. It seems that the trip to Chimborazo to see the traditional doctor will not be possible due to the rain. On dirait que le voyage à Chimborazo pour voir le médecin traditionnel ne sera pas possible à cause de la pluie.

SONIDO Tormenta eléctrica que queda en segundo plano
ESCENA 23 Es tarde en la casa, Melinda es triste mirando la lluvia tras la ventana
NARRADOR. Mis ánimos volvieron a decaer ese martes, pues sí, llovió todo el día. Como estaba congelada y nada funcionaba para calentarme, pues tomé la decisión súbita de regresar a Quito el día siguiente después de haberles dado clase de inglés a los niños. Mi decisión no me gustó mucho, pues verdaderamente me encantó trabajar con los niños. El martes pasé viendo videos y pensando en mi experiencia esta semana, y sin querer me dormí en la silla,… My mood went down again that Tuesday, well, it rained all day. Since I was freezing and nothing could warm me up, well, I took the sudden decision to go back to Quito the next day after giving English lessons to the kids. I did not like my decision very much, well to be honest, I loved working with the kids. I spent Tuesday watching videos and thinking about me experience this past week, and without wanting to, I fell asleep in the chair,… Mon humeur a baissé de nouveau ce mardi-là, ben il a plu toute la journée. Comme je crevais de froid et rien ne marché pour me réchauffer, j’ai pris la décision subite de retourner à Quito le lendemain après avoir donnée des leçons d’angais aux enfants. Ma decisión ne me plaisait pas, ben pour être honnête, j’ai adoré travailler avec les enfants. J’ai passé tout le mardi en train de regarder de videos, et sans le vouloir, je me suis endormie assise sur la chaise.

SONIDO. La música indígena de una fiesta de matrimonio, sibiendo a primer plano
ESCENA 24 Una imagen opaca que se va aclarando hasta la tarde en la estación de gasolina de Guamote (repite ESCENA 6) cuando la mujer le invitó a Melinda a casarse con sus hijos.
MUJER ¡Puedes venir a quedarte en mi casa, te puedes casar con uno de mis hijos. You can come to stay at my house, you can get married to one of my sons. Tu peux venir rester chez moi, tu peux te marier avec un de mes fils.
MELINDA “¡Hmmmmmm! Vamos” pensé. Hmmmmmmm! Let’s go” I thought. “Hmmmmmmm! On y va” j’ai pensé.

SONIDO DE PASOS EN LA TIERRA Y PEROS LADRANDO
ESCENA 25 Tarde por un camino como el de Balda Lupaxi, Melinda y la mujer llegan a una casa y entran en ella


ESCENA26 Melinda saluda con dos jóvenes altos.
JOVENES: Hola mamá ....Buenas tardes señorita.
NARRADOR: Entonces, fuimos a su casa y ¡sorpresa!, sus hijos eran súper altos. “Raro” pensé, especialmente que la mujer me llegaba a la cintura. So,
We went to her house, and what a surprise! Her sons were very tall. “Weird” I thought, especially since their mother was as high as my waist.

Alors, nous sommes parties pour sa maison, et quelle surprise! Ses fils étais très grands. “Bizarre” je me suis dite, surtout que leur maman me venait à la ceinture.

Wow! Les choses avancent vite dans la communauté quand ça vient aux marriages. Avant de m’en rendre compte, tout était déjà arrangé, comme si ils avaient attendu ce moment depuis un bout de temps déjà.

SONIDO: Música de tecnocumbia en el fondo, carcajadas
ESCENA 27 En el interior de la casa de la mujer Melinda y los jóvenes están conversando y riéndose
NARRADOR: Pasamos la noche conversando y riéndonos, y me divertí un montón. La verdad, el hijo que tenía mi edad me gustó mucho. Pensé, muy extraño por mi parte, porque usualmente no tomo decisiones a la ligera: “¿y por qué no casarme? No tengo nada que perder.”
We spent the night talking and laughing, and I had a lot of fun. Honestly, the son who was as old as I am was very nice. I thought, something unusal coming from me, especially that I don’t take decisions like that without thinking it over: “And why not get married? I don’t have anything to lose.”

On a passé la nuit en train de parler et de rire, et je me suis vraiment bien amuse. Honnêtement, le fils qui avait mon âge me plaisait beaucoup. J’ai pensé, quelque chose de pas normal pour moi, surtout que je ne prends pas de décisions à la legère d’habitude: “Et pourquoi ne pas me marrier? Je n’ai rien à perdre.”

SONIDO: Los gritos y música de la fiesta de matrimonio indígena sube lentamente a primer plano
ESCENA: 28 Es un especial en el Exterior de la Iglesia de Guamote. Melinda sale de la Iglesia vestida de novia y tomada de la mano de su esposo y los indígenas les felicitan.
NARRADOR ¡Wow! Las cosas se mueven rápido en la comunidad cuando tiene que ver con los matrimonios. Antes de darme cuenta, todo estaba arreglado ya, como sí hubieran estado esperando el momento desde mucho tiempo.

Wow! Things move fast in the community when it comes to weddings. Before realizing it, everything was already all set, as if they were waiting for this moment a long time already

Wow! Les choses avancent vite dans la communauté quand ça vient aux marriages. Avant de m’en rendre compte, tout était déjà arrangé, comme si ils avaient attendu ce moment depuis un bout de temps déjà.


SONIDO DE BANDA DE PUEBLO
ESCENA 29. En e jardínde la casa de la mujer y sus dos hijos hay un chacho hornado sobre una bandeja negra, cuyes asándose sobre el carbón, una banda de músicos de pueblo con su trompetas bombos y platillos tocando entusiastas, elntados por las mujeres que les dan alcohol y finalmente una columna de personas recogiendo su mate de chicha el plato de hornado , el choclo con queso, las papas con habas mientras otros bailan lanzando su sombreros y sacando los pañuelos o los ponchos para hacerlos girar en el ire entre ¡hurras por los novios!

NARRADOR: ¡Uffffffffff! La ceremonia dura cuatro días enteros. Primero el matrimonio civil, luego el matrimonio en la iglesia, claro con toda la comunidad siguiéndonos a todas partes como si me casara con ellos también, y luego fiesta, fiesta, fiesta. Bueno, no fue exactamente el matrimonio tradicional, pues mis padres no pudieron venir debido a tan súbita noticia y a la distancia, pero toda la familia de mi esposo tuvo que darme la bendición y aceptarme en la familia.

Uffffff! The ceremony lasts four days. First the civil wedding, then the church wedding, of course, with the entire community following us everywhere as if I were marrying them as well, and then, party, party, party. Well, it was not exactly the traditional wedding, well, my parents could not come due to the sudden notice and also the distance, but the husband’s family had to give me the benediction and accept me into the family.

Uffffff! La cérémonie dure quatre jours. En premier, le marriage civil, aprè le marriage dans l’église, et biensûr, avec toute la communauté qui nous suit partout comme si je me mariais avec eux aussi, et après, fête, fête, fête. Bon ce n’était pas exactement le marriage tradicionnel, ben mes parents n’ont pas pu venir à cause de la subite nouvelle et aussi la distance, mais la famille de mon époux devait me donner la bénédiction et m’accepter dans la famille.

SONIDO Música de banda de pueblo en el fondo tocando desentonados.
ESCENA 30 El fin del banquete se ve a la entrada de la casa en un atardecer soleado, aun hay gente comiendo y los borrachos abrazados se juran amistad eterna. Unos niños y mujeres tratan de montar a un borracho en un burro para llevarlo a su casa.
NARRADOR Luego, todos nos reunimos a comer cuy y tomar chicha, entre otras cosas, hasta no aguantar más.

Later, we all got together to eat Guinea pig and drink chicha among other things, until we could not budge anymore.

Plus tard, nous nous sommes tous réunis pour manger du cochon d’Inde et pour boire de la chiche, entre autres choses, jusqu’à ne plus pouvoir.

SONIDO de la fiesta en el fondo
ESCENA 31 En la sala de la casa de la mujer, al atardecer Melinda con su vestido de novia descompuesto se va durmiendo sobre las piernas de su marido, que lleva la corbata mal colgada al cuello y está dormido, completamente borracho.
NARRADOR: Como yo no aguanto mucho alcohol, pues después de unos tragos ya estaba quedándome dormida y me dormí sentada en las piernas de mi marido. ¡Uy! ¡Qué raro suena la palabra! Sé que todos mis amigos se van a quedar boquiabiertos al saber la noticia.

Since I do don’t very well with alcohol, well, after a few drinks I was already passing out and I fell asleep in my husband’s lap. Uy! That word sounds so weird! I know that all my friends will stay open mouthed when they hear the news.

Comme je ne support pas trop l’alcool, ben après quelques verres je commençais déjà à m’endormir et je me suis endormie assise sur les genoux de mon époux. Uy! Ce mot me paraît trop bizarre! Je suis sûre que tous mes amis vont restés bouche baie après avoir entendu la nouvelle.

SONIDIO DE MUSICOS DE LA BANDA EN FONDO completamte desafinados y gritos de borrachos gritando por el presidente Correa.
ESCENA 32: En la sala de la casa de la mujer Melinda se va cayendo de las piernas de su marido y se despierta bruscamente

NARRADOR Antes de saber lo que pasaba, pues mi marido también se quedó dormido por tomar tanto, pues me desperté cayendo.

Without knowing what was going on, well, my husband had also passed out for drinking as much, well, I woke up falling.

Sans savoir ce qui se passait, ben, mon époux s’était aussi endormi après avoir bu autant, ben je me suis réveillée entrain de tomber.

SONIDO: Sonidos de la televisio en el fondo dando noticias.
ESCENA 33. Casa de Baltazar, Melinda esta dormida en la silla y Baltazar trata de despertarla ante los ojos familia la están mirando desde la mesa del comedor.
NARRADOR: Abrí los ojos asustada, saltando de mi silla, y era Baltazar que me despertaba para comer, y con toda la familia mirándome como “¡Qué loca esta chica!”

I opened my eyes, scared, jumping off my seat, and it was Baltazar who was waking me up to go eat, and the whole family was staring at me as if thinking “What a crazy girl!”

J’ai ouvert les yeux, effrayée, sursautant de la chaise, et c’était Baltazar qui était entrain de me réveiller pour aller manger, et toute la familla était entrain de me regarder comme si ils étaient entrain de penser “Quelle folle cette fille!”

MELINDA “!Uffffff¡” dije en voz alta “¡qué sueño acabo de tener!”

“Uffffffff!” I said out loud. “What a dream I just had!”

“Ufffffff!” j’ai dit à voix haute. “Quel rêve je viens juste d’avoir!”

SONIDO: sonido de la televisión en fondo
ESCENA 34: Melinda, Baltazar y todos comiendo con mucho humor se hacen bromas y recurdan momentoso

ESCENA 35 Mientras Melinda recoge las maletas, se fija en la foto de sus padres, que está en el velador junto al pasaporte
NARRADOR “¡Uich!” pensé. “Ya me imagino las caras de mis padres.”

“Ouch!” I thought. “I can already see my parents’ faces.”


“Ouch!” je me suis dite. “Je peux déjà voir la tête de mes parents.”

SONIDO Estudiantes repitiendo palabras en inglés
ESCENA 36 En el aula Melinda dibuja en el pizarrón una cara de niño. luego escribe una palabra en inglés y los niños repiten.
NARRADOR: Bueno, el miércoles se resumió como previsto.

Well, Wednesday ended as planned.

Bon, mercredi s’est terminé comme plannifié.

SONIDO Hay ruido motores que pasan rápido y pitando por la carretera
ESCENA 37 Baltazar y Melinda llegan a la carretera y Melinda se toma del estómago con gesto de dolor

NARRADOR Luego de haber dado clases a los niños, Baltazar y yo salimos para ir a la parada de bus y justo en este momento empezó a dolerme el estómago. “¡Noooooooooo!” pensé. “No ahora.

” After giving lessons to the kids, Baltazar and I left to go to the bus stop, and at that time exactly, my stomach started to hurt. “Noooooo!” I thought. “Not now.”

Après avoir donné les leçons aux enfants, Baltazar et moi sommes partis pour l’arrêt de bus, et à ce moment même, mon ventre a commencé à me faire mal. “Non! J’ai pensé. “Pas maintenant".

SONIDO Ruido de una película de video con el del motor de fondo
ESCENA 38 Melinda sentada en el asiento del bus mira por minutos una película en la televisión del bus pero se siente incómoda.
NARRADOR: El viaje en bus hasta Quito fue el más largo de mi vida: no acababa. Y para colmo, ponen la peor película que he visto desde mucho tiempo. “Pffffffffff! ¡Qué viaje de vuelta!” “Mejor me hubiera casado.

” The bus ride to Quito has been the longest one in my whole life: it wouldn’t end. And to top it all off, they play the worst movie I had seen in a long time. “Pffffff! What a trip!” “It would have been better to get married.

” Le voyage de bus jusqu’à Quito fut le plus long de toute ma vie: il ne terminait pas. Et pour mettre la cerise sur le gâteau, ils mettent le pire film que j’ai vu depuis un bon moment. “Pffffff! Quel voyage!” “Ça aurait été meilleur si je m’étais marriée

ESTUDIO : SONIDO : MUSICA DE INDETIFICACION
LOCUTOR:
Ecotrackers radio y viedo producciones presentó: SI YO ME HUBIERA CASADO eperiencia vivida y escrita por MELINDA SAVIC una voluntaria de Bosnia en la comunidad de Baldalupaxi en los Andes Centrales de Ecudor.
NARRACION : ..........................
CON LA ACTUACION DE ....................................
GUION: Maximiliano Moreno
Quito 24 de 0ctubre del del 2007. Gracias por la atención prestada.

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Thursday, July 12, 2007

 

sábado 13 de enero de 2007

Laurent Maillet Nous voila arrives a Achupallas

Escrito por LAURENT MAILLET

Version francaise:
Nous voila arrives a Achupallas, petit pueblo perdu dans les montagnes...nous avons une idee en tete, y trouver un guide pas cher, Manuel, dans le but de faire pendant 2 jours a cheval, le chemin de l´inca. Ce que le guide du routard ne nous disait pas et qu'on a vite appris par les habitants, c'est que Manuel habite dans la montagne a 3 heures d'Achupallas. Il est environ 2h de l'apres-midi et nous voila partis (sac sur le dos) a crapahuter a la recherche de Manuel...Paysage magnifique, on ne s'en lasse pas...voila qu'au bout d'1h-1h30 de marche, nous nous retrouvons encercles par un brouillard qui se fait de plus en plus epais et plus un pellerin a la ronde a qui demander notre route...on commence a flipper un peu, que faire? on y voit plus a 5 metres devant, on entend bien des chiens et un ane mais sont-ils loin? Heureusement, on ne va pas tarder a reperer une cabane en foin, refuge eventuel pour la nuit...Je (Manuela) n'en peux plus, j'ai les epaules dechirees par le sac a dos qui se fait de plus en plus pesant...la nuit ne va pas tarder a tomber, l'air est de plus en plus humide...c'est decide, nous nous arretons ici pour la nuit...Finalement, non loin de la, nous allons trouver une autre cabane (avec murs en terre et toit en paille) qui semble plus safe pour y passer la nuit...Avant que la nuit ne tombe, nous essayons de recolter le maximum de bois, le moins humide possible, chose qui n'est pas si facile sachant qu'il n'y a pas une buche qui traine a la ronde (finalement, nous ne l'utiliserons meme pas!). Suite a un repas allege (une banane pour 2), nous nous endormons (epuises de fatigue), les bras l'un dans l'autre, moi armee de mon super duvet special montagne (merci mes potes de Reva Industries Ltd) et Laurent de son duvet en plume (qui ne ferme plus qu'avec des epingles a nourrice) et une couverture de survie (sorte de papier alluminium bien pratique).
Il fut dur de nous endormir, mais une fois fait, nous avons roupilles jusqu'au petit matin...Le lendemain, nous decidons de lacher l'affaire avec Manuel et de regagner le village pour y manger, la demi banane ayant ete digeree bien vite! De plus, nous voulons rejoindre El Tambo et les ruines d'Ingapirca ou nous attend une famille cañarie avec qui nous allons passer 5 jours (toujours dans le cadre ecotouristique avec ecotrackers). Arrives a Achupallas, apres une marche matinale ventre vide de 2h, nous enfilons quelques petits pains et barres de chocolat, discutons avec les locaux pour nous apercevoir qu'il nous faut repartir a pieds pour prendre le bus a la Moya (en bas des montagnes)...sur la route, pas d'ombre, pas de camionnette, rien sinon des montagnes qui nous entourent, des cailloux qui nous chauffent les pieds et despaysans qui menent leur troupeau a brouter...
En conclusion, plus de peur que de mal, de la chance et voila une aventure que nous ne sommes pas prets d'oublier!
Que du bonheur!
Moi j'ai des mollets en beton maintenant, apres 3 jours de courbatures, vaut mieux!

Racontee par Manuela - 9-10/oct2005
English version:
We got lost in the mountain and spent the night in a shed somewhere...we went to Achupallas, a very little village in the Sierra, our aim was to look for a guide to do the inca´s trail during 2 days with horses, our french guide book was talking about Manuel...what it didn't tell us is that this guide lives 3 hours far from Achupallas. We arrived at around 2 in the afternoon and went to look for him walking in the mountain...after 1h30 of walk, we couldn't see further than 5 meters and nobody around, not even a donkey! My bagpack was weighing a lot, like if someone put stones in it...we couldn't see the path (that we were trying to follow), just hearing some dogs far away...But how far? The question was what to do?The night was coming...we found a little shed in a field, the walls were made of soil and the roof of dried herbs, it was our heaven for the night, we managed to find little peace of wood, just in case it was freezing and we needed to do a fire (finally there was no need for it). I was very glad my friends from Reva offered me a mountain sleeping bag as my leaving present. Being really tired of walking and having just a banana for two to eat, we managed to fall asleep until the next morning...The next morning we walked to the village to get something to eat, we walked 2 hours starving but the day was clear and the sightseeing amazing! We gave up with the guide and decided to head for our next volunteering destination in El Tambo (near Ingapirca). After the breakfast, we had to walk for few more hours to join the Panamericana to get a bus. The sun was striking and there was no shade, no cars...
I can tell you that after these 2 days of adventure, my calves were aching for at least 3 days...BUT HOW GOOD IT WAS!

Told by Manuela - 9-10/10/2005

Thursday, May 03, 2007

 
Emilie Desmars :Deux semaines de volontariat a San jose, et voyage sur l'Amazone:

La route s'arrete et nous y voila, a San Jose Rio Morona, village de colons envoyes dans cette region par le gouvernement equatorien pour surveiller la frontiere, ou a eut lieu le conflit avec le Perou jusqu'en 1995. C'est la bas que nous avons passe deux semaines, Raphael, espagnol, Celine, et moi, francaises. Le projet etait de donner des cours d'anglais, aux personnes qui le desiraient uniquement, en dehors du cadre de l'ecole, pour ne pas nous imposer. Finalement, la demande est venue des professeurs, nous sommes donc alles donner des cours d'anglais dans l'ecole du village le matin, dans l'ecole d'un autre village l'apres midi, puis le soir, cours optionnel pour les plus motives. Tout cela, bien sur, les jours ou il y avait ecole, ce qui ne va pas toujours de soi a San jose. Les enfants sont pour la majorite desireux d'apprendre l'anglais ou tout ce qui est nouveau, seulement, le systeme educatif de ces ecoles les a rendu tres passifs et leur activite favorite est de repeter ou de reapprendre ce qu'ils ont deja appris. Nous leur avons donc enseigne un anglais tres basic, en essayant de les faire participer individuellement, entre autre sous la forme de jeu. ( se presenter, couleurs, numeros, jour de la semaine, un peu de vocabulaire) . Nous vivions dans une petite maison en bois et nous prenions nos repas chez la famille qui vit juste a cote, riz et platano a volonte! Puis nous sommes partis, la lancha remplie de biere et de gasolina, vers le Perou, en empreintant le rio Morona, puis le rio Marañon. Ce voyage a pour but de reaffirmer les droits equatoriens sur cette portion du fleuve, qui ont ete compromis par le conflit avec le Perou. Le groupe de dix que nous etions comprend des etrangers, en premier lieu pour des raisons financieres (l'achat du gasoil est finance par les volontaires) , egalement car la presence d'etrangers rend plus facile le passage et les relations avec les autorites peruviennes, enfin, pour nous donner la chance de decouvrir cette magnifique region. Nous etions en compagnie d'Orlando, le capitaine, puis de cinq habitants de San Jose, qui voyagaient pour la premiere fois si loin sur le fleuve. Le voyage a dure trois jours pour l'aller, deux nuits a San Lorenzo, au Perou, et cinq jours retour. Nous naviguions toute la journee, en nous arretant a la tombee du jour dans des communautes indigenes qui nous logeaient dans une maison ou dans l'ecole. Le point negatif de ce voyage reste selon moi la grande consommation de gasoil, mais le debat reste ouvert, et des solutions existent surement! En conclusion: une belle experience, que je recommande a tous ceux que cela interesse.
Emilie, France.

Monday, January 22, 2007

 











AMELIE DESLOIRE EN ECOTRACKERS 2003

Decouvrez l'Equateur!

Cette page Web est pour moi l'occasion de partager avec vous mon voyage en Equateur, et plus specialement mon projet d'Ecotourisme communautaire.

Les raisons de ce voyage
Venant de terminer mes etudes en ecole de commerce, j'avais a coeur de decouvrir un pays d'Amerique du Sud autrement qu'en touriste. Ce projet me permet ainsi de voyager, de partager la vie des communautes equatoriennes et de perfectionner mon espagnol!

L'Equateur
L'Equateur est un des plus petits pays d'Amerique du Sud mais c'est sans doute un des plus diversifie en terme de paysages. Un dicton local dit qu'on peut visiter tout le pays avec 100 dollars et en 100 heures de bus!!

L'Ecotourisme communautaire
La fondation Ecotrackers ave laquelle je travaille a pour vocation de developper des projets de tourisme qui permettent aux voyageurs de decouvrir les communautes equatoriennes tout en participant activement a leur vie;chacun dans son domaine de connaissance (anglais, biologie, medecine, agronomie...)

Ecotrackers
Ecotrackers est une ONG equatorienne dont le siege est base a Quito et qui est relayee par des directeurs de projets dans plusieurs communautes du pays, dans la Sierra, sur la cote,en Amazonie ainsi qu'au Bresil et au Perou(cf photo juste a cote)

Ou en suis-je?
Voila maintenant quai 3 mois que je suis arrivee a Quito.

A l'heure actuelle j'ai visite les projets des trois principales regions de l'Equateur et c'est l'heure du bilan.
21 juin: j'ai donc tente de grimper le Cotopaxi. Pour cela on est montes jusqu'au refuge a 4 800m, puis on s'est entraines sur les glaciers a marcher avec des crampons, un piquet et meme a tomber!
Puis dodo au refuge, mais alors qu'on devait grimper la nuit pour atteindre le sommet, on n'a pas pu sortir du refuge a cause du vent et de la neige! Mais bon le paysage est deja tellement depaysant a pres de 5 000m, c'etait quasi lunaire.
Aujourd'hui il me reste 2 jours pour terminer mon travail, acheter quelques souvenirs, faire mes bagages et dire au revoir....dans 3 jours je serai en France!


Mon travail
- on a participe pendant 4 semaines au forum mondial sur Internet de l'Ecotourisme qui a reuni environ 700 membres pour partager idees et experience autour de l'ecotourisme.
- on a entame notre projet de partenariat avec les etudiants en tourisme de l'universite centrale de Quito. L'idee est la aussi de partager son experiences pour ameliorer la qualite de nos projets. Ils nous aident a la gestion de l'association et on leur donne des cours d'anglais
- je viens de rediger un questionnaire de satisfaction qu'on pourra distribuer a chaque volontaire pour connaitre ses attentes, ses motivations et ce qu'il a pense de sa participation a notre programme.
- on a dans l'idee de batir une sorte de Newsletter pour le site web d'Ecotrackers, afin de le rendre plus vivant et plus actuel.


 
Elise_prodhomme y jonathan_leplay in Ecotrackers 2002

Salut à tous!

En travaillant en tant que bénévoles à Écotrackers, nous avons eu l'occasion de passer quelques jours au sein de deux communautés quichuas.. Expèrience difficile et super enrichissante!
La première se situe au coeur de la forêt amazonienne (près du Rio Napo), la seconde dans les montagnes de la sierra (sur l'ancien volcan Quilotoa).

En cliquant sur les photos vous allez visiter deux sites webs fait de nos mains...

Cela ne sert à rien de faire des sites web sur des Indigènes ?

Pas si sûr, car ils ont besoin de tourisme et de volontariat pour survivre... à vous de voir et plus si affinité!


Communauté Cuyaloma


Communauté Poncé-Quilotoa

Elisa y Juanito

elise_prodhomme@hotmail.com jonathan_leplay@hotmail.com


Friday, December 15, 2006

 
Par Philippe

BIENVENIDO A SISID



LE REVE AMERICAIN
La communauté autochtone de Sisid fait partie d'un groupe amerindien qui se nomme : les cañaries. Ce groupe, qui compte plus de 50 000 personnes est le plus important d'Equateur. Ce peuple est arrivé dans la région vers l'an 1000 avant J.-C. C'est depuis cette époque qu'il y vit en cultivant la terre et en pratiquant l'élevage de moutons, de cochons et de vaches.

Plusieurs tentatives d'invasions jalones son histoire : les Incas au XVIe siècle puis les espagnols peu de temps après, mais la force de ses traditions semble avoir résistée sans trop de domage à ces conquistadores.

Bien sur ceci a laissé des marques importantes sur la culture d'un peuple. Par exemple, aujourd'hui ils sont majoritairement catholiques alors qu'auparavant ils étaient polythéistes. De plus, la plupart parlent la langue autochtone : le Quechua, ainsi que l'espagnol.

Par contre, de nos jours ces gens vivent une invasion beaucoup plus subtile dans son approche mais avec des conséquences jamais encore vues. Je parle de l'invasion monétaire et culturel de l'américanisme. Cette invasion nous la vivons malheureusement sur l'ensemble de la planète mais cette région semblait en avoir été protégée jusqu'a il y a dix ans à peine. La dernière décenie fut donc dificile pour ce peuple millénaire qui avait traversé les siècles sans trop se transformer.

POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE
Depuis l'apparition de ce phénomene d'influence américaine nous pouvons en constater les effets de part et d'autre. Premièrement, les petits garcons ne portent plus le costume traditionel préférant s'habiller a l'américiaine (voir photos). Ensuite, chaque maison a maintenant sa télévision dans la maison. Cela m'a fait vivre une expérience plutot étrange. L'évènement s'est déroulé un dimanche soir chez la mère de José, l'homme qui m'hébergeait. Le dimanche c'est le souper de famille traditionnel et toute la famille se réunie. J'assiste donc a la préparation du repas avec la grand-mère, la mère et les enfants. Tout est très traditionnel, les vêtements , le repas, la maison en terre, les moutons qui nous observent et tout. Lorsque le repas fut prêt, surprise nous allons manger dans la chambre. Pourquoi? Pour écouter la lutte : LA WWF!

QUOI ENCORE?
Si ce n'était que çaa ce ne serait pas très grave. Par contre, il y a une autre conséquence plus grave à l'américanisation : l'exode. Chaque année des centaines de personnes quittent leur village pour les Etats-Unis. Mais ils ne le font pas tous avec classe et respect. Ainsi, souvent les hommes partent seuls abandonnant femmes et enfants ici. J'ai vu pire en fait, les deux parents qui partent vers les Etats abandonnant leurs enfants ici chez l'oncle ou la grand-mère. José m'a dit que cela n'est pas rare. Lorsque je suis arrivé, j ai rencontré Pacha 8 ans et Nicolas 6 ans (voir photos). Deux enfants super attachants, toujours dans mes bras ou prêt à me montrer tout de la campagne. C'est deux petits vivent chez leur grand-mère et recoivent des nouvelles de leur parents de temps en temps de l'autre bout du continent. C'est pas très difficile de détecter la tristesse chez ces petits bonhommes.




Nicolas et Pacha, deux enfants qui vivent chez leur grand-mère depuis le départ de leurs parents pour les Etats-Unis.







DONNONS UNE CHANCE AU COLONEL SANDERS ET SES AMIS

Soyons indulgent envers les States, il n'y a pas seulement du mal dans tout cela. En fait aujourd'hui les gens de ce peuple veulent davantage poursuivre des études et être en contact avec le reste du monde. C'est une longue page de l'histoire qui se tourne, assez rapidement si l'on compare au temps qu'elle a su se préserver, et c'est pourquoi aujourd'hui les voyages chez ces peuples sont fantastiques puisque nous sentons que nous avons la chance de voir pour la dernière fois des traditions millénaires presque intactes.


Quelques photos de Sisid















A mon arrivée au village, je me suis fait un nouvel ami : Fredy.
Pas très autochtone comme vêtements et prénom n'est-ce pas?
Premier constat de l'influence américaine chez ces gens!









Notre ami Fredy en face de l'école du village.










Je me suis rapidement fait d'autres amis : Pacha et Nicolas











Fredy et ses cousins. Vous pouvez constater la différence vestimentaire. Les petits gars s'habillent à l'américaine et les filles conservent les vêtements traditionnaux.












Le phénomene de la construction de maisons énormes grâce à l'argent envoyé par les familles vivant aux Etats-unis.









Malgré tout, le village conserve ses habitudes de vie agricole.










Autres photos des maisons américaines et du paysage.










Comment entrer 23 personnes dans un camion sans se fatiguer.









Idée économique pour les mères de familles (Francoise??)









Petit cours de guitare.


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