Friday, December 15, 2006

 
Par Philippe

BIENVENIDO A SISID



LE REVE AMERICAIN
La communauté autochtone de Sisid fait partie d'un groupe amerindien qui se nomme : les cañaries. Ce groupe, qui compte plus de 50 000 personnes est le plus important d'Equateur. Ce peuple est arrivé dans la région vers l'an 1000 avant J.-C. C'est depuis cette époque qu'il y vit en cultivant la terre et en pratiquant l'élevage de moutons, de cochons et de vaches.

Plusieurs tentatives d'invasions jalones son histoire : les Incas au XVIe siècle puis les espagnols peu de temps après, mais la force de ses traditions semble avoir résistée sans trop de domage à ces conquistadores.

Bien sur ceci a laissé des marques importantes sur la culture d'un peuple. Par exemple, aujourd'hui ils sont majoritairement catholiques alors qu'auparavant ils étaient polythéistes. De plus, la plupart parlent la langue autochtone : le Quechua, ainsi que l'espagnol.

Par contre, de nos jours ces gens vivent une invasion beaucoup plus subtile dans son approche mais avec des conséquences jamais encore vues. Je parle de l'invasion monétaire et culturel de l'américanisme. Cette invasion nous la vivons malheureusement sur l'ensemble de la planète mais cette région semblait en avoir été protégée jusqu'a il y a dix ans à peine. La dernière décenie fut donc dificile pour ce peuple millénaire qui avait traversé les siècles sans trop se transformer.

POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE
Depuis l'apparition de ce phénomene d'influence américaine nous pouvons en constater les effets de part et d'autre. Premièrement, les petits garcons ne portent plus le costume traditionel préférant s'habiller a l'américiaine (voir photos). Ensuite, chaque maison a maintenant sa télévision dans la maison. Cela m'a fait vivre une expérience plutot étrange. L'évènement s'est déroulé un dimanche soir chez la mère de José, l'homme qui m'hébergeait. Le dimanche c'est le souper de famille traditionnel et toute la famille se réunie. J'assiste donc a la préparation du repas avec la grand-mère, la mère et les enfants. Tout est très traditionnel, les vêtements , le repas, la maison en terre, les moutons qui nous observent et tout. Lorsque le repas fut prêt, surprise nous allons manger dans la chambre. Pourquoi? Pour écouter la lutte : LA WWF!

QUOI ENCORE?
Si ce n'était que çaa ce ne serait pas très grave. Par contre, il y a une autre conséquence plus grave à l'américanisation : l'exode. Chaque année des centaines de personnes quittent leur village pour les Etats-Unis. Mais ils ne le font pas tous avec classe et respect. Ainsi, souvent les hommes partent seuls abandonnant femmes et enfants ici. J'ai vu pire en fait, les deux parents qui partent vers les Etats abandonnant leurs enfants ici chez l'oncle ou la grand-mère. José m'a dit que cela n'est pas rare. Lorsque je suis arrivé, j ai rencontré Pacha 8 ans et Nicolas 6 ans (voir photos). Deux enfants super attachants, toujours dans mes bras ou prêt à me montrer tout de la campagne. C'est deux petits vivent chez leur grand-mère et recoivent des nouvelles de leur parents de temps en temps de l'autre bout du continent. C'est pas très difficile de détecter la tristesse chez ces petits bonhommes.




Nicolas et Pacha, deux enfants qui vivent chez leur grand-mère depuis le départ de leurs parents pour les Etats-Unis.







DONNONS UNE CHANCE AU COLONEL SANDERS ET SES AMIS

Soyons indulgent envers les States, il n'y a pas seulement du mal dans tout cela. En fait aujourd'hui les gens de ce peuple veulent davantage poursuivre des études et être en contact avec le reste du monde. C'est une longue page de l'histoire qui se tourne, assez rapidement si l'on compare au temps qu'elle a su se préserver, et c'est pourquoi aujourd'hui les voyages chez ces peuples sont fantastiques puisque nous sentons que nous avons la chance de voir pour la dernière fois des traditions millénaires presque intactes.


Quelques photos de Sisid















A mon arrivée au village, je me suis fait un nouvel ami : Fredy.
Pas très autochtone comme vêtements et prénom n'est-ce pas?
Premier constat de l'influence américaine chez ces gens!









Notre ami Fredy en face de l'école du village.










Je me suis rapidement fait d'autres amis : Pacha et Nicolas











Fredy et ses cousins. Vous pouvez constater la différence vestimentaire. Les petits gars s'habillent à l'américaine et les filles conservent les vêtements traditionnaux.












Le phénomene de la construction de maisons énormes grâce à l'argent envoyé par les familles vivant aux Etats-unis.









Malgré tout, le village conserve ses habitudes de vie agricole.










Autres photos des maisons américaines et du paysage.










Comment entrer 23 personnes dans un camion sans se fatiguer.









Idée économique pour les mères de familles (Francoise??)









Petit cours de guitare.


Thursday, December 14, 2006

 


Un autre week-end sur la côte Pacifique (Tonchigüe-Atacames-Muisne)

Ecrit par Jessy COUTANT

6 novembre au 15 décembre 2006


Je ne peux pas me passer de ce petit village, où les gens sont formidables, des lieux incroyables à voir malgré la pauvreté qui y règne.

A Tonchigüe, j’y suis retournée en un mois et demi 3 fois il me semble, mais à chaque fois, les visites furent différentes et toujours émouvantes.


Je suis partie cette fois-ci le vendredi (1er décembre 2006) dans la soirée vers 22h30 pour pouvoir voyager de nuit afin que le trajet me semble moins long, oui car la durée est toujours la même 8h30, c’est long mais ça en vaut la peine.

Je suis donc arrivée le samedi matin à 6h30, un peu fatiguée mais toujours prête pour de novelles aventures.


Le samedi (2 décembre 2006), je suis allée visiter la petite ville à côté de Tonchigüe (Atacames)
et bien sûr je n’ai pu résister à aller voir la plage, l’océan Pacifique… à cet endroit le paysage est d’une beauté…


Puis le soir avec la famille qui m’a hébergé durant tous les week-ends, nous avons assisté à l’élection de Miss Tonchigüe.


Le lendemain (dimanche 3 décembre 2006), levés de bonne heure et de bonne humeur (7h) pour visiter différentes communautés (mais cette fois-ci pas besoin de bottes !!)

Nous sommes tout d’abord arrivés à La Galera, j’ai pu apercevoir la magnifique plage, quelques bateaux de pêche et les conditions dans lesquelles vit la population. Puis après un petit moment à contempler la mer nous sommes repartis vers une nouvelle communauté Estero de Platano, là pareil j’ai beaucoup observé et les gens vivent de la pêche, des fruits, du cacao principalement.
















De là, direction la communauté de Bunche où un match de football était en préparation puis nous sommes retournés à Estero de Platano pour y passer la nuit, après une journée comme ça, nous nous sommes couchés de très bonne heure mais pour se lever à l’aube et attendre la Ranchera qui nous a ramené à Tonchigüe.


Le lundi (4 décembre 2006) après une petite pause de quelques heures, nous sommes partis pour Puerto Nuevo, où j’ai rencontré une personne qui travaille pour une association ACAPSA,
c’est une association qui s’occupe principalement de la santé des gens. Avec cette personne nous sommes allés voir un centre de santé qui va être reconstruits par les gens de la communauté.







Avant d'aller à ce centre de santé, nous sommes passés devant une école où je n'ai pu résister prendre des photos des enfants. En Equateur, les enfants doivent porter l'uniforme et chaque uniforme correspond à un école différente.







Nous sommes repartis pour une autre ville (Muisne) c’est en fait une île où j’ai rencontré une famille, nous étions allés là-bas pour produire du café, j’ai encore contempler la mer et le retour vers Tonchigüe.







Muisne, c'est un petit coin de paradis quand on ferme les yeux mais si on va au-delà, on s'aperçoit très vite que là aussi, il existe des lieux pas très propres pour y vivre au quotidien et c'est pourtant ce que font certaines personnes.

Le soir avec la famille nous avons acheté des graines de cacao et ils m’ont montré comment l’utiliser afin de le boire, c’est le meilleur chocolat que j’ai jamais bu hummmmm !! Je me suis bien régalée !!!!











Le mardi (5 décembre 2006), j’ai passé toute la journée à Atacames puis j’ai dû préparer ma valise pour le retour vers Quito, quel dommage !! Je serais bien restée plus longtemps.


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